
Chers lectrices et lecteurs,
Pour un sujet consensuel, vous repasserez : c’était “une bonne journée pour la démocratie”, c’était une “mauvaise journée pour la démocratie”, une journée lourde de conséquences sur le plan politique, un jour ordinaire d’application du droit…
La journée en question, vous l’aurez deviné, est le lundi 31 mars, quand la juge Bénédicte de Perthuis a lu le verdict contre Marine Le Pen. À lire la presse étrangère, cette journée a déclenché un nombre de débats tel qu’elle semble bien plus longue que les vingt-quatre heures ordinaires.
“Jamais un jugement français n’avait été autant repris par les médias à travers le monde”, affirmait très justement le site suisse Blick cette semaine. Nous avons rassemblé de nombreuses réactions, souvent enflammées, sur notre site. Vous pouvez y lire des articles inquiets, comme celui du grand hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui estimait qu’il s’agissait de “la pire manière de se débarrasser de Marine Le Pen” (à lire ici), ou des avis et des analyses se félicitant d’une justice saine en France, comme dans le Tages-Anzeiger suisse (En France, “la justice ne fait pas de politique”) ou Le Temps, édité à Genève (“Non, Marine Le Pen ne fait pas l’objet d’un complot judiciaire”)

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