Haut-Rhin Le randonneur de 33 ans disparu à Metzeral a été retrouvé mort

Disparu mardi après-midi, le randonneur à raquettes a été retrouvé mort le lendemain à Metzeral, non loin de l’endroit où il avait donné l’alerte.

Ph.M. - 22 janv. 2025 à 14:16 | mis à jour le 22 janv. 2025 à 19:04 - Temps de lecture : 2 min
Les recherches ont mobilisé les gendarmes et les sapeurs-pompiers avec trois chiens, ainsi qu’un drone.  Photo Christelle Didi
Les recherches ont mobilisé les gendarmes et les sapeurs-pompiers avec trois chiens, ainsi qu’un drone.  Photo Christelle Didi

Dès réception de l’alerte du randonneur mardi à 15 h 30, les recherches étaient engagées. C’est d’abord le peloton de gendarmerie de haute montagne basé à Hohrod qui est intervenu. En difficulté dans la neige du côté du lac d’Altenweiher, l’homme de 33 ans n’a plus donné de nouvelles. Son téléphone étant déchargé, il ne pouvait être localisé.

Les sapeurs-pompiers spécialisés montagne ont également été déployés. Trois maîtres-chiens et leurs malinois pisteurs ont été mobilisés, intervenant dans des conditions extrêmes, sur un sol verglacé, de nuit, avec des températures très négatives, peinant à tenir sur leurs pattes.

Avec les équipes cynophiles, les sapeurs-pompiers ont aussi engagé un pilote de drone et sa caméra thermique. Mais au milieu de la nuit, le randonneur restait introuvable. Les recherches ont dû être interrompues vers 1 h du matin.

« Quand c’est pentu et glacé, il faut faire demi-tour ».

Les secouristes du peloton de haute montagne les ont reprises mercredi matin, avec l’appui de l’hélicoptère de la gendarmerie. C’est en fin de matinée que le corps de l’habitant de Soultzmatt a été retrouvé, en contrebas d’un sentier qui mène au Rainkopf. Habillé de vêtements sombres, il n’était pas visible. Il a été repéré depuis l’hélicoptère.

Le randonneur a chuté et heurté un rocher. Le parquet a ordonné une autopsie. Il s’était aventuré en raquettes sur un sol verglacé : « Sur ce type de sol, il faut des crampons, rappelle le capitaine Locatelli, commandant le peloton de haute montagne du massif des Vosges, sinon, il faut rester sur le plat. Quand c’est pentu et glacé, il faut faire demi-tour ».

En une semaine, les secouristes du peloton de haute montagne sont intervenus cinq fois pour dégager des randonneurs bloqués : « On leur a demandé de ne pas bouger et on les a tous retrouvés », explique l’officier.