Ligue 1 Le Racing a mangé (du) Lyon (4-2) : revivez le direct

Demain, on remet ça, et c'est tout aussi important. A 17h, les filles du Racing reçoivent Guingamp, un des quatre derniers matches, tous décisifs pour le maintien en D1, contre des adversaires plus ou moins de leur calibre.

L'opération maintien entre dans la dernière ligne droite. Les Strasbourgeoises ont besoin de toutes et de tous. Direction la Meinau! Ou à défaut, rendez-vous sur ce site pour le premier direct de l'histoire du Racing féminin, que nous suivrons de la sorte jusqu'à la fin de la saison.

Excellente fin de soirée, bonne nuit, reprenez des forces, et à demain !

Comment peut-on être dominé de la sorte pendant une mi-temps et, ni vu, ni connu, sortir une telle prestation au retour des vestiaires ? Liam Rosenior n'est plus très loin d'être un magicien. Quant à la zénitude et à l'insouciance de ces gamins, mais jusqu'où mèneront-elles le Racing ? Plus le temps passe, plus on se dit qu'ils sont vraiment capables de tout.

A la mi-temps, on pensait vraiment que, cette fois, la barre serait trop haute. Et bien non ! Les petits Bleus sont revenus plus transcendés, plus transformés que jamais.

Le Racing dépasse Lyon et grimpe à la 5e place, avec 46 points. Le voilà... à un point du podium ! Monaco et Nice, 3e et 4e, avec 47 points, s'affrontent demain. Les Bleus boucleront donc la 27e journée, soit à deux points des 3e et 4e, en cas de nul, soit à un point du 4e.

Les Bleus affronteront encore les Monégasques (le samedi de Pâques à 19h, en Principauté), et les Niçois à la Meinau. De nouvelles grandes soirées en perspective.

L'Anglais déclenche à 20m. C'est dans les bras de Perri.

Un nouveau show Bakwa, genre deux dribbles pour se recentrer et frappe enroulée du droit. Perri a toute les peine du monde pour extirper le cuir de la lucarne opposée.

Cette fois, les Strasbourgeois ne lâchent rien. Emegha s'écroule même dans la surface, mais il n'y a rien à dire. N'empêche, la défense de l'OL panique.

Comme quoi, les mouches ont changé d'âne, comme on dit en ovalie.

On gagne les duels, on y met plus de volonté. Et voilà que Bakwa met Tessmann à la faute, à une vingtaine de mètres. Le même coup franc à venir qu'en première période.

Sur une récupération haute, un jeu en triangle entre Emegha, Moreira et Nanasi n'est pas loin d'aboutir. La dernière passe est interceptée.

Le jeune papa argentin s'est défait de Maitland-Niles sur la gauche, a longé la ligne avant de centrer devant la cage. Un brin trop en retrait pour Emegha qui n'a pu s'organiser pour reprendre correctement. Le ballon a même échoué sur son bras droit.

Dilane Bakwa avait obtenu le coup franc à 20m côté droit. Il a enroulé du pied gauche, faisant trembler les filets. Mais le dessus des filets. Enfin ! Enfin un tir strasbourgeois. Mais sur coup de pied arrêté.

Ce début de match ressemble à s'y méprendre à celui du LOSC, ici même. Le Racing avait tellement souffert, avant de trouver des couleurs en seconde période, et de l'emporter (2-1).

Et surtout, résumons, au moment où le kop sort de son agaçante torpeur. Au quart d'heure, le Racing, dominé notamment dans la possession (61/39), s'en sort très, très bien...

L'Argentin obtient le coup franc côté droit, près de la ligne de touche. Le coup franc est mal joué.

Refusant cet état de fait, la Meinau répond, sous l'impulsion d'une partie du kop. Evidemment pas le noyau dur.

Qui rêve de la Ligue des champions se doit de vaincre Lyon. L’intention est louable, quitte à susciter des moqueries qu’assumerait Liam Rosenior en cas d’échec. Le prix de l’ambition.

Vaincre Lyon, plus vite dit que fait, tout de même. Surtout le Lyon du moment, lequel n’a rien à envier à celui qui avait réussi, voici un an, sa folle remontée des limbes de la Ligue 1 aux places européennes.

Ce printemps aussi, l’OL, porté par Cherki, Tolisso, Mikautadze, comme ce soir, ou Lacazette, marche sur l’eau, restant sur cinq victoires si l’on excepte sa défaite, mais c’est le tarif, face au Paris SG.

Valentin Barco sera bien présent au coup d'envoi. Et pourtant ! L'Argentin est devenu papa il y a deux heures à peine d'une fille prénommée Gemma. Félicitations aux parents et bienvenue dans ce vaste monde à la petite demoiselle.

Souhaitons-lui le même destin qu'au marcheur Aurélien Quinion qui, en août dernier, avait passé la nuit à la maternité pour tout de même prendre le départ du 20km marche des Jeux olympiques à Paris, battre son record personnel et finir dans le top 10 (9e).

Sans tarder, penchons-nous sur la composition des équipes, sachant que la feuille de match vient d'être officialisée.

Côté Racing, Liam Rosenior peut finalement compter sur Ismael Doukouré, suffisamment remis après son alerte aux ischios, en fin de match contre l'Angleterre avec les espoirs français. Le voici :

Petrovic ; Moreira, Doukouré, Sarr, G. Doué ; Barco, Santos (cap) ; Nanasi, Lemarechal, Bakwa ; Emegha