Le procès en appel des viols de Mazan aura lieu entre le 6 octobre et le 21 novembre 2025 aux assises du Gard à Nîmes. 13 personnes condamnées en première instance seront donc à nouveau jugées alors que l’affaire continue de faire l’actualité.

© Laurent Coust / ABACAPRESS
La cour d’appel vient de l’annoncer mardi 4 février : le procès en appel des viols de Mazan se tiendra cet automne devant la cour d’assises du Gard, à Nîmes, entre le 6 octobre et le 21 novembre 2025.
17 personnes avaient interjeté appel à l’issue du procès en première instance, tenue à la cour criminelle du Vaucluse du 2 septembre au 19 décembre 2024. Depuis, ils ne sont plus que 13 sur les 51 personnes condamnées à Avignon pour agression ou viol aggravé à contester leur jugement en appel.
Un procès qui continue de faire l’actualité
Plus d’un mois après ce procès hors norme, l’actualité ne tarit pas. Ce même mardi, l’école de journalisme ESJ Lille avait convié pour une table ronde autour du procès Pelicot l’avocat de la défense Guillaume de Palma. Le bâtonnier s’était illustré au tribunal d’Avignon en osant l’expression « il y a viol et viol », niant la définition pénale de ce crime.
Des étudiantes et étudiants de l’école lilloise ont contesté le choix de cet intervenant sans être entendu par la direction de leur établissement et ont tenu à accueillir l’avocat dans une salle recouverte de collage dénonçant ses propos.
De son côté Gisèle Pelicot, la principale victime des viols commis pendant dix ans par son mari et au moins 50 autres co-accusés, sous soumission chimique, aurait accepté de raconter son histoire dans un livre publié par les éditions Flammarion, selon Le Parisien. La journaliste Judith Perrignon l’aiderait à l’écriture.
Sa fille, Caroline Darian, est aussi en train d’écrire un second témoignage aux éditions JC Lattes. Et avant elles, plusieurs ouvrages, dont Procès de Mazan, la déflagration, signé Cynthia Illouz (L’Observatoire) paru ce mois-ci, mais aussi Vivre avec les hommes, de la philosophe Manon Garcia (Climats, Flammarion), ou Une résistance à dire le viol de l’enseignante et docteur en littérature Mathilde Levesque sont attendus en mars.
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