Quelle salade !
- Alain Rémond
Dans son billet, Alain Rémond évoque le lauréat du Bocuse d’or, dont le patronyme pourrait laisser penser qu’il est également chef… de l’État.
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Il est vraiment trop fort, ce Macron. Vous avez vu ? Il vient de remporter le Bocuse d’or, alors que 24 pays étaient en compétition. Au final, il a fait mordre la poussière au Danemark, deuxième, et à la Norvège, troisième, avec « un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard », tout en réalisant « un plateau autour du chevreuil, du foie gras et du thé » (je cite Le Monde). Là-dessus, il débarque au Louvre pour annoncer comment il va sauver le plus grand musée du monde. Mais comment fait-il ? Je… Ah, excusez-moi, la régie m’appelle dans l’oreillette. Ah bon ? Vous êtes sûrs ? D’accord. Au temps pour moi.
Bon, en fait, ce qu’on vient de me dire, c’est que ce n’est pas Macron qui vient de remporter le Bocuse d’or. Mais Marcon. Paul Marcon. Fils de Régis. Régis Marcon, lui-même Bocuse d’or, voilà trente ans. Récapitulons : Paul et pas Emmanuel (ni Régis), Marcon et pas Macron. Quelle salade ! (Céleri, maigre et homard, je le rappelle.) Emmanuel Macron, lui, qui, aux dernières nouvelles, est bel et bien président de la République, vient de remporter une autre compétition : un nouveau record d’impopularité, plafonnant à 21 %. Apparemment, le Danemark et la Norvège peuvent dormir tranquille. N’importe quoi, je mélange tout. Quant au Louvre… Peut-être bien qu’Emmanuel Macron a pris pour lui le petit sourire en coin de la Joconde. Quel face-à-face ! Le président qui a failli gagner le Bocuse d’or et l’amusée du Louvre…
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