Portrait

John Nelson, disparition d’un maestro humaniste

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En août 2022, le chef d’orchestre américain John Nelson en concert au festival Berlioz de la Côte Saint-André
En août 2022, le chef d’orchestre américain John Nelson en concert au festival Berlioz de la Côte Saint-André Mourad ALLILI / MAXPPP
Défenseur d’un répertoire varié où le compositeur français Hector Berlioz occupait une place de choix, le chef d’orchestre américain est mort le 31 mars dernier. Le pianiste et chef de chant Jeff Cohen évoque pour La Croix un musicien avec lequel il a tant aimé travailler.

« Je n’ai jamais connu un chef d’orchestre alliant de cette manière une réelle exigence et une gentillesse sincère, reposant sur un profond humanisme », assure le pianiste et chef de chant Jeff Cohen. Depuis de longues années, il a été associé à maints projets menés par John Nelson. D’un mémorable Benvenuto Cellini, opéra d’Hector Berlioz, enregistré en 2004 (Warner Classics) jusqu’à cette intégrale Berlioz – lui encore, lui toujours – avec l’Orchestre national de Strasbourg qui devait ouvrir un nouveau chapitre en mai prochain. « Était prévu l’oratorio L’Enfance du Christ et, en 2026, Lélio ou le retour à la vie », confie Jeff Cohen avec émotion. John Nelson aurait ainsi parachevé son cycle consacré au compositeur de la Symphonie fantastique, sous l’égide du label Warner Classics pour lequel il laisse de mémorables enregistrements, Les Troyens et La Damnation de Faust en tête.

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