Mort de Marianne Faithfull, chanteuse et actrice britannique
Marianne Faithfull, chanteuse et actrice britannique, est morte à 78 ans, a annoncé son porte-parole jeudi 30 janvier. Elle était notamment connue pour sa chanson « As Tears Go By ».
Lecture en 1 min.

La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, connue pour sa chanson « As Tears Go By », est décédée à l’âge de 78 ans à Londres, a annoncé un porte-parole jeudi dans une déclaration.
« C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de la chanteuse, compositrice et actrice Marianne Faithfull. Elle s’est éteinte paisiblement à Londres aujourd’hui, en compagnie de sa famille. Elle nous manquera beaucoup », est-il indiqué.
Égérie folk-rock des années 1960, la chanteuse est découverte par le manager des Rolling Stones, Andy Oldham. A 17 ans seulement, elle entre dans le Top 10 britannique avec « As Tears Go By » (1964), titre écrit par Mick Jagger et Keith Richards.
Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l’a aussi menée au théâtre et au cinéma, sous la direction entre autres de Jean-Luc Godard, Sofia Coppola et Patrice Chéreau.
Fille d’un père officier et d’une baronne autrichienne
Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d’un père officier, espion de Sa Majesté, et d’une baronne autrichienne d’origine juive hongroise.
Après « As Tears Go By », viennent d’autres succès: « Come and Stay With Me », « This Little Bird », « Summer Nights ».
Mais la chanteuse, alors compagne de Mick Jagger, est entraînée dans ce qu’elle appellera le « cirque permanent » des Stones et devient accro à l’héroïne.
S’ensuivent, dans les années 1970, une tentative de suicide, la fin de sa relation avec Mick Jagger, la perte de la garde de son fils, né d’une précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho à Londres.
Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la cigarette ont cassé sa voix.
Après une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme « Why D’Ya Do It? », « Working Class Hero » de John Lennon, « Broken English » (1979), une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente dans les années 1990.
Elle était alors revenue à la musique, sur les planches, à la télévision et au cinéma.
Réagissez
Vous devez être connecté afin de pouvoir poster un commentaire
Déjà inscrit sur
la Croix ?
Pas encore
abonné ?