Critique

Série : « Nismet », l’envol d’une fille courage

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 Dans cette série, Emma Boulanouar incarne Nismet, dont elle livre une interprétation touchante.
 Dans cette série, Emma Boulanouar incarne Nismet, dont elle livre une interprétation touchante. PHILIPPELEROUX/ALEF-ONE/ARTE / Philippe Leroux/ALEF-ONE/ARTE
Inspirée d’une histoire vraie, cette mini-série de Philippe Faucon, dont les quatre volets sont diffusés sur Arte jeudi 27 février à partir de 20 h 50, retrace le parcours d’une adolescente pour sortir des griffes d’un beau-père abuseur et se frayer un chemin dans la vie.

Dire que Nismet ne bénéficie pas d’un bon départ dans la vie est un euphémisme. La lycéenne grandit comme elle peut, coincée entre une mère prostituée, aimante mais assommée par les médicaments, et l’homme violent qui vit à ses crochets. Ce dernier (Théo Costa-Marini, glaçant) ne cesse de tourner autour de l’adolescente et, à la suite d’une énième tentative pour abuser d’elle, Nismet fugue. Placée en foyer, la jeune fille est déterminée à avancer, coûte que coûte, et elle sait saisir les perches qui lui sont tendues pour se construire un avenir, tandis que sa mère sombre et commet l’irréparable.

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