Série (1/6) Enquête

La forêt, une passion française menacée

Article réservé à nos abonnés.
Augmentation du taux de mortalité et du nombre de parcelles en dépérissement, ralentissement de la productivité, les forêts françaises vont mal.
Augmentation du taux de mortalité et du nombre de parcelles en dépérissement, ralentissement de la productivité, les forêts françaises vont mal. Olivier Klencklen / stock adobe
La Journée internationale des forêts a été proclamée par l’ONU le 21 mars. En France, alors qu’elle a doublé de taille en deux cents ans, la forêt joue de moins en moins son rôle de puits de carbone, mettant à mal les objectifs climatiques du pays. De quoi expliquer les tensions croissantes entre forestiers et défenseurs de l’environnement.
Notre série6 épisodes Comment réparer la forêt française ?

Combien de temps durera le répit ? Dans la forêt de Rambouillet qu’il arpente depuis plus de trente ans, le forestier Laurent Tillon retient son souffle. Après deux années de terrible sécheresse, qui ont vidé les mares et assoiffé les arbres, la végétation a retrouvé ces derniers mois quelques couleurs. « Difficile pour autant d’être complètement rassuré, car on ne sait pas encore dire si les pluies diluviennes des derniers mois ne vont pas conduire à des phénomènes de pourrissement », souligne l’expert de l’Office national des forêts (ONF).

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?