À propos de la guerre en Ukraine, comme il n’y a pas si longtemps à propos du Covid ou bien comme toujours à propos de l’environnement, des affirmations s’affrontent. Certaines sont pudiquement appelées « vérités alternatives », alors qu’elles sont tout bonnement des mensonges. Ce mot, qui nous ramène au monde de l’enfance, a entre adultes quelque chose d’écœurant. On se sent kidnappés, trahis. Des paroles nous sont adressées, certes, mais puisqu’elles sont des mensonges, que nous veulent-elles, à part user, pour rien, notre attention et notre discernement. Pire est la situation où ce sont nos paroles qu’on qualifie de mensonges. Là, ce n’est plus du kidnapping mais un exil ; nous sommes jetés hors du jeu de la communication sociale. Car si la vérité étant l’apanage de la civilisation, être traité en menteur fait de nous des pestiférés. Cette insulte, car c’en est une, produit généralement son lot de colère.
Chronique
Des mensonges et de la guerre
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Arnaud Alibert est rédacteur en chef à La Croix.
Ferville / Ferville
L’heure est grave. En France et en Europe, des décisions stratégiques doivent être prises sous la pression des événements. Leurs interprétations sont tellement contradictoires qu’on en suspecte certaines d’être des mensonges. Arnaud Alibert, rédacteur en chef assomptionniste, souligne le lien entre mensonge et guerre.
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