Plan de Trump pour « prendre le contrôle » de Gaza : « La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population », réagit le Quai d’Orsay qui rejette le « contrôle par un État tiers » du territoire
« Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse mardi 4 février assurant que « ce n’est pas une décision prise à la légère » et réaffirmant sa volonté d’expulser les palestiniens du territoire pour créer une« Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Le premier ministre israélien, présent aux côtés de Donald Trump, a salué le « meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ». L’ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour, a de son côté appelé les dirigeants du monde à « respecter les souhaits du peuple palestinien », à savoir : « Reconstruire Gaza, les écoles, les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les bâtiments et les maisons parce que c’est leur place, et ils adorent vivre là. » Il ajoute, dans un échange avec la presse : « Notre pays et notre maison, c’est la bande de Gaza, elle fait partie de la Palestine. » « La France réitère son opposition à tout

« Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse mardi 4 février assurant que « ce n’est pas une décision prise à la légère » et réaffirmant sa volonté d’expulser les palestiniens du territoire pour créer une« Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
Le premier ministre israélien, présent aux côtés de Donald Trump, a salué le « meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ».
L’ambassadeur palestinien aux Nations unies, Riyad Mansour, a de son côté appelé les dirigeants du monde à « respecter les souhaits du peuple palestinien », à savoir : « Reconstruire Gaza, les écoles, les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les bâtiments et les maisons parce que c’est leur place, et ils adorent vivre là. » Il ajoute, dans un échange avec la presse : « Notre pays et notre maison, c’est la bande de Gaza, elle fait partie de la Palestine. »
« La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux État », a réagi le ministère des Affaires étrangères, estimant que « l’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un État tiers mais dans le cadre d’un futur État palestinien».